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Une minute (ou deux) pour...

29 janvier 2008

L'HOMMAGE DE RADIO-CANADA

L'HOMMAGE DE RADIO-CANADA
Vidéo envoyée par benbef

Cette capsule a été présentée le lundi 28 janvier dans les locaux de Radio-Canada   à Montréal au cours d’une cérémonie qui a réuni de  très nombreux  collègues et amis autour de sa famille.

Merci à Radio-Canada et Frédéric Vanasse d’avoir spontanément  organisé cette rencontre  unique et exceptionnelle en l’honneur de Benoît.

Un merci tout particulier à Pierre Michaud qui, sans compter les heures,  a réalisé, en collaboration avec  Claude Émond, Denis Fontaine et Philippe Lagüe,  ce montage si touchant et si juste.

Merci  à  tous mes collègues et amis d’avoir  ouvert votre cœur et partagé notre peine.

Au nom de toute la famille merci!

Annie Hudon-Friceau Journaliste Radio-Canada

 

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24 janvier 2008

..... POUR L'ETERNITE

PORTRAIT_BENOIT_PRESS

Benoît FRICEAU

25 février 1975 – 20 janvier 2008


Benoît FRICEAU
    journaliste à Radio Canada, Montréal

nous a quitté le 20 janvier 2008 à l’âge de 32 ans.

Accompagné jusqu’à la fin de
son épouse, Annie HUDON-FRICEAU
sa mère, Christiane MAGNA
son père, Yves FRICEAU
et de cœur par son beau-fils, Xavier.

Il a été inhumé dans l’intimité le jeudi 24 janvier 2008,
au cimetière Nord de Bordeaux au cours d’une cérémonie qui a rassemblé sa famille ainsi que ses amis Français et Québécois


En sa mémoire, pour rendre hommage à sa personnalité, sa créativité et son talent, son blog reste ouvert et sera actualisé encore quelques jours

 

Ses dernières capsules témoignent de moments difficiles.
Si vous souhaitez faire plus ample connaissance avec Benoît et le découvrir sous un autre jour nous vous invitons à parcourir les archives.

Voici nos coups de cœur, des capsules que nous aimons particulièrement, des capsules qui lui ressemblent si bien

 

Appuyer sur le bouton

Etrenner son beau costume

Pablo et la nieve

Mettre Raymond dans le jus et les pompiers au courant

Faire suer Paprika

James Brown

Faire une revue de presse

Nourrir les Pitoux

Les Palabres internationales

Pablo y su padre

Le foie gras au torchon

Comprendre la laveuse

Conduire avec les Tessouanes

 


23 décembre 2007

Changer d'air

Changer d'air
Vidéo envoyée par benbef

 

2 décembre 2007

L'issue

L'issue
Vidéo envoyée par benbef

L'Issue Documentaire d'Éric Dechênes, I.N.I.S. Montréal, Québec, 2007.

29 novembre 2007

Entrer dans le caisson hyperbare

Avant dentrer dans le caisson hyperbare
Vidéo envoyée par benbef

Oxygénothérapie en caisson hyperbare en vue de sept séances de radiothérapie ciblée, à compter du 30 novembre 2007. Centre Magali, Longueuil, Québec. Plus d'infos : http://www.hyperbaremagali.ca/

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14 novembre 2007

Trouver l'issue

Miroir, mon beau miroir, dis-moi comment j'étais au mois de mai? Ce soir, c'est cinéma. Mais pas pour n'importe quelle séance. La mienne. Celle de ma vie. Celle d'un mois de mai où je n'étais pas encore entré en chambre stérile pour y recevoir ma chimiothérapie à haute dose, suivie de mon autogreffe de cellules souches. Car ce soir, dans le cadre des 10e rencontres internationales du documentaire de Montréal, c'est ma vie à moi qui s'affiche sur le grand écran. Seules quelques personnes étaient au courant : en mai dernier j'avais accepté d'être le sujet d'un documentaire réalisé par Eric Deschênes, un ami de Muriel. Tous deux ont étudié cette année à l'INIS, l'Institut national de l'image et du son, à Montréal. Et dans le cadre de leur formation, ils devaient réaliser un docu avec pour consigne de rendre compte d'"une journée particulière". Cette journée, ce fut la mienne. Les dernières 24 heures avant de partir m'enfermer pour un mois dans cette chambre sensée me protéger des agressions extérieures.

Capture_1Pour ma part, j'avais déjà eu l'occasion de visionner le film, car Eric était passé me le porter sur dvd quelques jours auparavant. Nous l'avions regardé, papa, Thomas et moi. Papa et moi n'avions pu retenir nos larmes. Difficile de voir resurgir ces moments d'attente... et ces moments d'espoir aussi. Car à l'époque, je m'embarquais dans une aventure qui devait normalement me conduire vers la guérison. L'été ne devait être qu'insouciance, enfin débarrassé de cette saloperie.

Mais en ce venteux mercredi soir de novembre, ni Annie ni Jo, qui nous a fait la surprise de nous rejoindre, ne savent ce qu'elles vont découvrir à l'écran. Dans la salle de la Grande bibliothèque , quelque trois ou quatre-cents personnes ont pris place. La séance commence. En tout, six films sont à l'affiche. "Mon" doc passe en quatrième. Auparavant, nous avons ainsi droit, dans l'ordre, à une vieille dame qui dédicace le roman de sa vie, une auteure libanaise qui vient à Montréal pour présenter sa  pièce de théâtre, et enfin l'assermentation d'un jeune autochtone, premier membre d'une nation jamais élu au Parlement de Québec. Et puis vint l'"Issue". Tel est le nom qu'Eric et son équipe avaient donné à leur bébé. Sept minutes d'images et de silences. C'est court. Et c'est aussi très long. Bien assez long quand on se revoit soudain avec 20 kilos en plus, le crâne dénudé, le visage gonflé par la cortisone. J'évoque à un moment ce "coup de grâce" que l'on s'apprête à me donner pour terrasser la bête. J'y crois. J'ai peur, mais j'y crois. Je prépare mon sac, annonce à papa via le microcasque branché sur Internet que c'est pour le lendemain. Maman, elle, est à mes côtés. Tout comme Annie d'ailleurs. Mais on ne les voit pas. C'était l'une des conditions que nous avions posé à Éric et son équipe. Ce qu'il avait d'ailleurs fort bien compris.

Capture_3Sept minutes plus tard. Fin de la projection. Applaudissements moins nourris que pour les trois précédents films. Le sujet est il est vrai plus grave et se prête moins à une débauche de gesticulations hystériques. Sur la scène, trois "professionnels de la profession", juges d'un soir, donnent leur avis sur le film, argumentent sur la forme et le fond. Eric est là aussi pour leur répondre au micro.

Ô combien Annie et moi ne la voulions cette question... Mais elle est venue. Immanquablement. Forcément. "Et comment va Pablo?" s'interroge le directeur du festival de docus de Nyons, en Suisse - en référence à l'un des personnages de mes capsules vidéos que l'on entr'aperçoit au tout début du doc. « Il cherche encore l’issue », répond Éric, visiblement très ému. Je ne lui avais pas explicitement demandé de ne pas me mettre ce soir sur le devant de la scène. Je le sens mal à l'aise de m'exposer à la foule, moi qui au départ lui avait dit que je n'assisterai probablement pas à la projection. Il dit alors simplement que je suis dans la salle. Difficile pour moi pourtant de ne pas me manifester. Je lève alors simplement le bras, et reste assis. Ce qui n’empêche pas tous les regards de converger vers moi. Et BAM!.. Les applaudissements éclatent.  Bordel, on n’avait pas besoin de ça.

Nous partirons finalement avant la fin de la projection du dernier film. Histoire d'éviter de se retrouver dans une situation embarrassante. Sur le chemin vers la sortie, trois personnes me prennent la main et me souhaitent bonne chance. Simplement. Chaleureusement. On arrive dehors. Et on se sent seuls. Je les hais ces moments où j’ai l’impression d’être dans une classe à part. De voir dans les yeux des autres leur impuissance face à la maladie. J'ai alors le sentiment d'être en dehors de la société. Chacun ce soir, à l'issue de cette projection, repartira chez lui avec le sentiment d'avoir vécu des émotions. Peut-être même certains reparleront-ils de ce documentaire où l'on voit ce jeune Français livrer bataille contre son cancer. Et la jeune femme brune à ses côtés, c'est sa compagne? Ouach... ça doit pas êt'facile dis-donc... Et puis ça s'arrêtera là. Certainement aussi ont-ils leurs propres problèmes. Avec les chiffres effarants de l'incidence de cancers dans nos sociétés, peut-être même certains spectateurs livrent-ils eux aussi le même combat que moi. Je n'en sais rien. Ce que je sais, c'est que de retour à la maison, pour Annie et moi, la situation n'a pas changé. Pablo cherche encore cette issue si difficile à débusquer.

L’Issue
Éric Deschênes, réalisateur, Muriel Béasse, scénariste, Bachir Boumediene, producteur
En diffusion sur ce blog à compter du 28 novembre.

10 novembre 2007

La marche santé du samedi


La marche santé du samedi
Vidéo envoyée par benbef

3 novembre 2007

Sabbat pas très fort

De nouveau, un coup dur. J'ai appris hier les résultats du scan passé en milieu de semaine. Mon hémato m'a appelé alors que je raccompagnais papa à l'aéroport. La masse thoracique a poursuivi sa progression. Suffisamment pour que, à peine un mois après le début du protocole expérimental du Jewish Hospital, on puisse dire que le traitement est inefficace. Une tonne de briques sur la tête. La masse cervicale gauche n'a pas bougé par contre. En fait, j'ai eu peu de détails, trop sous le coup de l'émotion, garé comme je pouvais sur les zébrés juste à l'entrée du stationnement.

Nouvelle déception donc. Nouvelles larmes avec un papa qui murmure, incapable d'y croire, "non, non, non". L’envie pour lui certainement de ne pas m’abandonner en ce vendredi soir. La distance géographique qui nous sépare habituellement qui soudain revient en pleine gueule.

Alors lundi on va voir. Je rencontre mon hémato du Jewish pour que l'on voit les alternatives. Et il y en a. Sauf que là, la question du temps devient primordiale. Il y a un autre traitement également expérimental mais qui n'est pas encore ouvert. Puis-je prendre le temps d'attendre? Une autre solution serait le Zevalin, sorte de radiothérapie par intraveineuse. L’hémato m'a également parlé d'un autre type de chimio, mais avec ma masse qui n'en fait plus qu'à sa tête, notamment pour ne pas embarquer dans les protocoles de chimio, est-ce bien raisonnable? Et puis les chimios, j’ai donné. Plus envie de confier mes veines, mais également mon foie, mes reins et ma vessie aux aiguilles et tubulures.

Je vais également parler à mon hémato en France. Peut-être a-t-il plus de recul sur le protocole expérimental auquel il m'avait proposé d'adhérer en septembre?  Protocole que je n'avais pas choisi car celui du Jewish me semblait préférable en terme de passation mais également pour des raisons évidentes de stabilité familiale. Mais là, s'il faut aller à Tombouctou, j'irai, on ira, même en auto-stop s'il le faut.

Mais putain de bordel de merde. Quand ça veut pas lâcher......

Pour occuper mon esprit, je bidouille sur Internet. Depuis peu, je me suis mis en tête de commercer via EBay et des sites de grossistes en électronique, pour ensuite revendre les biens, plus cher de préférence (ou alors c’est que j’ai pas trop compris l’intérêt de la chose). Première touche : une paire de montres-talkie-walkie achetée 20$, reçue hier, et revendue 55$ ce matin. Un peu d’argent dans la caisse qui servira au budget « suppléments alimentaires » (ça me ruine cette affaire) ou autre.

P1100706P1100707Enfin une nouvelle digne d’intérêt et qui dans ce contexte gris-gris en fera sourire certains. Raymond la frite est finalement revenu en milieu de semaine avec un VRAI électricien changer le panneau électrique au complet. La mise en demeure envoyée en recommandé la semaine dernière a fait son petit effet. Il ne m’a pas décoché un seul regard ni prononcé le moindre mot, mais après tout… Il a fait ce qu’il devait faire, on ne lui en demandait pas plus.

Laurent, Pascal, vos yeux vont rougir, attention. Conformément à votre demande spéciale de photos d’infirmières, voici trois clichés à ne pas mettre entre toutes les mains.

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27 octobre 2007

La boite à fantasmes...

Dédicace spéciale à celles (surtout) qui semblent avoir quelque mal à réprouver leur attirance pour les soldats du feu musclés tout de jaune vêtus (la version en noir existe aussi pour les Français). Non Pouchotte, tu n'es absolument pas visée par ce post...

Alors rien que pour vous, quelques clichés supplémentaires de notre aventure de jeudi dernier, du beau lieutenant et de ses acolytes.

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26 octobre 2007

Mettre Raymond dans le jus et les pompiers au courant

L'appartement que nous habitons, Annie, Xavier et moi, est en fait à l'origine celui d'Annie. Un beau "8 1/2" comme on dit au Québec, c'est à dire l'équivalent de trois chambres, un grand salon double, une salle à manger double, un bureau, une lingerie, cuisine, salle de bain et j'en passe. L'appart présente également l'avantage d'être situé dans le quartier du "Plateau", spot branchouille à ses heures et lieu de résidence privilégié des familles bobos et des Français nouvelles installés à Montréal. Bref, on l’aura compris, le domicile familial a tout pour être un petit paradis, si ce n'était sa note monstrueusement salée en chauffage l'hiver et... son propriétaire. Ah, le propriétaire... Raymond la frite qu'on le surnomme. Un petit vieux à la mèche colorée et permanentée très aimable en apparence et qui possède environ une dizaine d'apparts sur toute la rue. Raymond, c'est l'exemple typique du proprio radin qui rechigne toujours à faire les réparations qui s'imposent malgré l'évidence de la chose, et qui en plus a le chic de renvoyer la faute constamment sur ses locataires. Accompagné de son réparateur attitré, toujours le même, sorte de vieux bricoleur du dimanche qu'il doit payer au lance-pierres sous forme de forfait annuel, il persiste à croire qu'un propriétaire n'a que des droits, et aucun devoir.

Bref, je parle de Raymond parce qu'hier, une fois de plus, nous avons été confrontés à l'incurie de vieux bonhomme en termes de normes électriques. Affairé dans la buanderie à ranger je ne sais quoi, ma droite oreille est attirée par un crépitement inhabituel en provenance de la boite à fusibles. Un "crrr-crrrrrrrrr" électrique un peu inquiétant et qui ne dit rien de bon. Ce n'est pas la première fois que nous constatons ce bruit et le signalons à Raymond la frite, mais à chaque fois, c'est de notre faute : on charge trop la sécheuse, on met trop de linge dans la laveuse... bref, s'il y a le feu, ce sera de notre faute. Je m'approche un peu de l'armoire à fusibles. Ciel, une étincelle, là, dans le fond. Comme un arc électrique entre les fusibles et le fond de la boîte. Annie et papa viennent voir la chose, qui se révèle tout de même quelque peu inquiétante. Bon, on ne va pas se le cacher : prévenir une nouvelle fois Raymond ne changera pas grand chose à l'affaire. Il va appeler son Jack de service qui fera un truc de bout de ficelles qui sautera deux semaines plus tard. Cette fois, un appelle un contact à la Régie du bâtiment qui nous conseille alors d'appeler les pompiers. "S'il y a des étincelles, il y a risque d'incendie, il ne faut pas jouer avec ça" dit le monsieur, qui nous avait déjà été de bons conseils durant l'été suite à d'autres problèmes de type électrique.

Les pompiers? Bon, alors allons-y. Annie compose le 911 et explique la situation au répartiteur. Non, pas d'incendie, juste des bruits suspects. Non non, pas de fumée non plus, ya pas le feu, mais bon, on nous a conseillé de vous appeler pour venir constater sur place, on sait jamais. Oui, vous envoyez quelqu'un? Ah, super! Merci... Une visite de routine quoi... Tu parles. Moins de deux minutes plus tard, qu'est-ce que j'entends au loin? Un concert de sirènes. Pas une, pas deux... non plusieurs, qui arrivent convergent tout droit vers chez nous. Bordel, mais ils arrivent à combien? Quelques secondes plus tard, la réponse tombe : quatre gros camions, tous gyrophares allumés, dont trois stationnent devant la maison, le quatrième se postant au carrefour 200 mètres plus haut pour arrêter la circulation.

P1100701Le lieutenant débarque. Près de deux mètres de haut, la moitié de large. Il ne manque rien : masque à oxygène, casque, gants, bébelles cliquetantes accrochées de partout. Pour un peu et son habit fume encore. Bon, alors elle est ou cette boite électrique? Heu, au fond m'sieur. Accompagné de deux de ses collègues (tous les autres attendent en bras de chemise en bas), il file vers la buanderie pour aller constater les "dégâts". Je lui montre et lui explique sommairement nos déboires avec le proprio. Et qui voit-on débarquer à ce moment là la gueule enfarinée, apeuré par les quatre camions rouges stationnés dans la rue? La Frite lui-même... Je suis le propriétaire dit-il tout penaud.

L'inspection en règle du pompier se poursuit. Et opportunément, le tableau électrique se met à grésiller pile au bon moment. Notre lieutenant constate la dangerosité de la chose. "Si je puis me permettre de dire quand même quelque chose...", intervient alors Raymond, "ça fait plusieurs fois que je dis à la locataire de ne pas mettre trop de linge dans la sécheuse, parce que quand même, mettre trois brassées de lavage dans l'appareil, ça ne se fait pas". Oui en effet, ça ne se fait pas, c'est pourquoi on ne le fait pas... Visage décomposé de mon père... Moi, je ne moufte rien, je laisse les choses suivre leur court. Et effectivement : "Rien à voir" tranche sèchement le pompier. "De toutes manières, si l'appareil est trop chargé, il disjoncte tout seul, ya aucun rapport." C'est clair, c'est dit.

P1100703Résultat des courses : les pompiers refusent de rebrancher le courant vu que le risque d'incendie est bien réel. Un électricien doit par ailleurs, et immédiatement, passer pour faire quelque chose. On a dit un électricien, pas un Mac-Gyver au rabais à la moustache mitée par les Gauloises-Du Maurier de contrebande. Fichtre, ça ne fait pas les affaires de Raymond tout ça. Le voilà sommé par des hommes en jaune de débourser plusieurs dizaines de dollars. Zut de zut... Les pompiers finissent par repartir. Le proprio en fait de même, la queue entre les jambes. Un quart d'heure plus tard, le revoilà! Désolé, pas d'électricien de disponible avant demain. Comprendre : son homme à tout faire ne doit pas être en ville. Dommage mon grand, tu fais comme tu veux, mais le courant doit être rétabli ce soir, ou alors c'est l'hôtel et le resto à tes frais. "Ah non, ça va pas recommencer ici", maugrée-t-il en partant, visiblement excédé. Finalement, il reviendra dans la soirée avec un vrai artisan, qui remettra tout dans l'ordre.

Bon, certes, le proprio n'a pas eu à changer le panneau à fusibles antédiluvien vu que l'électricien a réussi à bidouiller quelque chose de sécuritaire et règlementaire. On aurait bien aimé le voir cracher un peu ses dollars... Mais au moins, on s'est payé une bonne tranche de rigolade, entre les quatre camions de pompiers toutes sirènes hurlantes, le lieutenant et intervention bien sentie et le Raymond incapable de contester quoique ce soit. En passant, on lui a adressé le soir même une mise en demeure en recommandé, comme le gars de la Régie du bâtiment nous l'a conseillé. Juste histoire de se prémunir pour la prochaine fois.

Désormais, quelque chose nous dit que la guerre est déclenchée... :-)

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